Photo Patrick (10/19)
| Macrobrachium signifie grand bras. Effectivement, les chevrettes portent 1 (femelle) ou 2 grands bras munis de pince.
Elles sont appellées Oura pape par les Polynésiens.
La sous famille des Palaemoninae ne compte que 12 espèces en Polynésie, presque toutes d'eau douce ou d'eau saumâtre. Un atlas illustré à été publié par Keith et al. (2002) avec une mise au point pour les crevettes Macrobrachium et la description d'une espèce nouvelle des cours d'eau marquisiens (Macrobrachium feunteuni, Keith & Vigneux, 2002).
Les subdivisions des milieux ne permettent pas toujours de classer les espèces de façon satisfaisante, certaines pouvant fréquenter plusieurs biotopes. Par exemple, la
crevette Macrobrachium lar se trouve aussi bien dans les eaux saumâtres des estuaires que dans l'eau douce des rivières de montagne.
Le cours moyen et la partie haute du cours inférieur est fréquenté par les crevettes Macrobrachium feunteuni et M. lepidactyloïdes.
Macrobrachium rosenbergii est une espèce introduite en Polynésie pour l'élevage qui ne semble pas avoir colonisé les eaux libres.
Pour distinguer la chevrette (Macrobrachium) des crevettes du genre Penaeus (pénéide), les pleures (parties latérales) du 2e segment abdominal recouvrent celles du 1er et du 3e segment, alors que chez une pénéide le recouvrement est régulier, en tuiles de toit (recouvertes-recouvrantes).
Par ailleurs, le dernier segment abdominal est de section circulaire alors que celui des pénéides présente un plat (carène dorsale).
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