La migration est souvent associée dans l'esprit populaire à la notion de changement de saison : une hirondelle ne fait pas le printemps !
De bonnes raisons
Mais si ce phénomène répond à des périodes de changements de conditions climatiques, il est dû en réalité aux variations dans la disponibilité de la nourriture.
Non, les oiseaux ne partent pas chercher le soleil pour se faire bronzer mais pour trouver une nourriture abondante.
Dans ce cas, pourquoi reviennent-ils nicher dans les régions tempérées ?
Ils viennent aussi chercher des endroits où il y a moins de prédateurs et dans lesquels la collecte de la nourriture subit moins de
concurrence avec les autres espèces.
Les chemins de la migration
Les itinéraires répondent aux exigences et aux aptitudes des différentes espèces, certains suivent les terres alors que
d'autres filent droit en passant par dessus mers et océans. Les routes ainsi suivies se croisent et recroisent tissant un formidable
réseau autour de la planète.
Au cours de leur trajet, certains oiseaux s'orientent par le soleil, plus exactement ils sont sensibles aux ultra-violets émis
par le soleil (visibles même à travers les nuages). Les oiseaux peuvent aussi s'orienter par les étoiles et par le champ magnétique terrestre.
Mais, les oiseaux qui ont perdu leur chemin, sont capables de se réorienter. La méthode qu'ils utilisent pour se réorienter
et retrouver leur route jusqu'à destination reste le grand mystère de la migration.
Mais avant de partir pour ce long voyage, il est prudent de faire le plein d'énergie en accumulant le maximum de graisse, le carburant qui sera consommé en cours de route...
Les migrateurs
D'autres animaux se déplacent au fil des saisons comme les papillons, les poissons... mais les oiseaux sont les migrateurs les plus
universellement connus. Il faut avouer que les voyages par les airs sont de loin les plus rapides et les plus efficaces pour
concrétiser les rêves d'espace et de liberté.
Des surprises
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En quelques heures, au col de Baracuchet, les participants à la journée "Ciel Ouvert" organisée par la LPO Loire, ont pu observer
entre autre :
- des milliers de pigeons ramiers par groupes d'une dizaine à plusieurs centaines,
- une dizaine de milans royaux profitant des courants ascendants,
- et plus surprenant, des dizaines de buses variables (qui effectuaient effectivement la migration et qui profitaient des mêmes
courants ascendants que les buses sédentaires mais franchissaient le col pour rejoindre le Sud).
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